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 Peter Pan : Quand deux coeurs souffrent l'un de l'autre

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AuteurMessage
niagaraphenix
Scribe
niagaraphenix


Nombre de messages : 1
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Date d'inscription : 18/05/2007

Peter Pan : Quand deux coeurs souffrent l'un de l'autre Empty
MessageSujet: Peter Pan : Quand deux coeurs souffrent l'un de l'autre   Peter Pan : Quand deux coeurs souffrent l'un de l'autre Icon_minitimeLun 18 Juin - 10:10

Wendy se fâche contre elle-même d'être partie du Pays imaginaire.
Comment ai-je pu partir? Avec ses enfants, en plus? Il est seul à présent, seul avec une autre femme qui l'aime autant que je l'aime. Pourquoi suis-je partie, pourquoi ai-je voulu grandir? Je ne voulais pas oublier mes parents, les serrer encore dans mes bras, ne pas oublier la douceur, le parfum de ma mère, l'autorité de mon père, ni la volupté du pelage de Nana. Je me suis trompée, j'étais mère, j'étais la mère des Enfants Perdus. Mon "mari" aurait donné sa vie pour eux. Il nous protégeait, il protégeait sa famille. Il a tué le Capitaine Crochet, est venu nous délivrer alors que nous allions passer sur la planche. Le danger ne l'a pas effrayé, je me souviens de son sourire quand il porta la première estocade. Le pirate n'a pas fait mouche, il est tombé. Un courage sans faille illuminait son regard. Quand j'y repense, je ne sais même pas pourquoi je suis partie. Pourquoi n'ai-je pas accepté l'éternité qu'il me proposait, une éternité avec lui ou une vie normale, vieillir, mourir. Certes, je voulais grandir mais grandir sans lui, ce n'est pas grandir, c'est seulement se laisser porter, se laisser dériver, abandonner toute envie de vivre, de rire, d'inventer. Peter représente tout cela. Il vous hypnotise, vous ensorcelle, vous fait tout oublier. On retrouve avec lui l'innocence de notre enfance, l'insouciance du rire, la mort ne fait pas mal, elle s'inclue dans une suite logique de la vie. Le pays imaginaire nous permet de dépasser toute la souffrance de la vie, du monde réel.
Je soupire. Je voudrais repartir mais, sans m'en rendre compte, il y a déjà quelques temps que j'ai fermé la fenêtre, que j'ai fermé la fenêtre, que j'ai fermé la porte à sa venue.
Je voudrais qu'il vienne.
Je ne vois même pas qu'il est là, derrière la fenêtre à m'observer avec son petit regard malicieux.
Je pleure, en silence, comme le font les grands.


De l'autre côté de la fenêtre, un chenapan, ayant bien grandi, réfléchit.
Pourquoi n'ai-je pas été plus fort? Pourquoi ne l'ai-je pas suivi? Pourquoi ai-je eu peur de grandir? Aujourd'hui, elle est aussi belle, voire même plus, que quand elle m'a quitté. Mais elle a grandi. Nous n'avons plus le même âge. Je suis sûre qu'elle ne sait plus voler, qu'elle ne veut plus voler. Elle a dû me remplacer depuis le temps, je ne dois plus avoir de place dans son cœur. Elle a même dû m'oublier, on oublie facilement le Pays Imaginaire car il n'existe que dans la tête des enfants et elle n'est plus une enfant telle que je l'ai connu avec son innocence et ce premier baiser, maintenant, c'est une femme, une belle femme, elle doit avoir un homme, un vrai avec elle, qui la protège, qui lui donnera des enfants. Moi, la seule chose que je lui ai offert, ce sont des orphelins et c'est tout. Je ne savais pas encore à ce moment que je l'aimais, je ne savais même pas ce que c'était l'amour ou plutôt non, je ne voulais pas reconnaître mes sentiments pour elle. Je l'ai blessé, je le reconnais maintenant et je le regrette. J'aimerai lui dire, que je regrette, que je l'aime aujourd'hui et pour toujours, qu'elle sera à jamais dans mon cœur. Je ne l'oublierai jamais. Pour elle, j'ai banni Clochette, depuis, j'ai appris à vivre seul, cette solitude pesante quand elle n'est pas prêt de moi. C'est pour ça que je viens la voir chaque soir, j'ai besoin de la sentir près de moi, de sentir son odeur si fruitée, la même que le premier soir où je l'ai vu. Mais la fenêtre est fermée maintenant, elle m'a rayé de sa vie.
Je ne la vois pas s'approcher de la fenêtre, je suis trop perdu dans mes pensées, je ne réagis que quand elle ouvre la fenêtre, il est trop tard, elle m'a vu, ses yeux se posent sur moi, je ne peux plus bouger, je ne veux plus bouger. Je m'arrête de respirer, ce qu'elle est belle.
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