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 (Fanfic HP) Lettres d'entre deux Guerres

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DFR
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MessageSujet: (Fanfic HP) Lettres d'entre deux Guerres   (Fanfic HP) Lettres d'entre deux Guerres Icon_minitimeSam 12 Mai - 14:05

Bonsoir !
Je vous présente mes gribouillis à moi, c'est à dire une fanfiction sur l'univers d'Harry Potter !
Tout de suite, place à la première partie !
Bonne lecture !

PS : J'utilise majoritairement les noms anglais, que je trouve plus agréable à lire et à écrire...

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Fandom : HP
Disclamer : Tout est à Mrs JKR, sauf l’histoire
Auteur : DFR
Note : Projet un rien ambitieux : le « testament » d’un sorcier d’une quarantaine d’années qui relate des rencontres qui ont marqué sa vie. A travers ses lettres, nous apprenons peu à peu que le monde sorcier n’a pas fini de subir guerres et avanies…
Mention de yaoi, yuri, thèmes parfois durs.

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LETTRE D’ENTRE DEUX GUERRES

- Un certain Serpent écrit son testament sous forme de lettre, à la veille d’une guerre qui promet d’être aussi dévastatrice que celle menée il y a plus de deux décennies par le Lord Sombre. Il choisit de revivre une singulière rencontre, et ce qui en a découlé…-


Le commencement.
Je pense pouvoir le situer à la fin de la Seconde Guerre Sombre, peu avant le Règne des Justes, qui bien que fort mal nommé dura tout de même quatre ans avant d’être renversé par les combattants du Phénix.
Oui, indubitablement tout ceci démarra par des émois adolescents…

***

C’est lorsque je l’ai vu passer et repasser ses mains dans la fourrure de son chat, j’ai réalisé quelque chose. Ces mains, je voulais qu’elles frôlent mes cheveux, tournent mes mèches comme il le faisait avec celles de son chat. Je voulais ronronner comme l’animal, me rouler en boule contre son flanc.

Ce jour là a été catastrophique.

Le lendemain, nous nous sommes ignorés comme de coutume, et j’en ai été soulagé, à un point presque effrayant. Je savais qu’il était dangereux, oh oui, ça je ne l’ai jamais ignoré et il ne me l’a jamais permis. Mais de cette manière ? Je n’aurais jamais imaginé une telle joliesse, un tel tableau.

Envie et colère, depuis ce soir là.

***

Depuis… Je me suis surpris plus d’une fois à l’observer, comme dans ces mauvais romans de gare. Ainsi, je me suis rendu compte qu’il n’avait rien de la fragilité que mes petits Serpents lui prêtaient. Faut-il être stupide ou courageux pour refuser la Marque sans pour autant basculer dans le camp des bénis oui-oui de Potter !
Aujourd’hui, je reste persuadé que Théodore a été le seul à être demeuré neutre, d’un bout à l’autre de la Guerre. Dieu seul sait comment il a échappé aux milices de recrutement mises en place par le Lord lors de son éphémère victoire, et le Diable seul sait comment il a échappé aux purges punissant les « tièdes » à la chute de ce même Lord.

A vrai dire, je pense savoir comment il a fait. Pas de la même manière que moi, non. Le beau et frêle Théodore ne se serait jamais vendu à un grand ponte pour assurer sa sécurité. Non, il devait avoir des atouts dans sa manche.
Neutre, disais-je.
Lui n’a jamais recueilli de renseignements comme Snape, ne s’est jamais terré comme moi. Il traversait tout, aux commandes de son petit café, hôtel, maison de passe ou quoi que ça eu été. Craint par les uns en raison de sa milice personnelle (cependant trop faible pour inquiéter le Lord, et pas assez dissuasive pour intéresser l’Ordre) et aimé pour ses sourires par d’autres. Et ceux qui restaient… Théodore avait toujours un petit quelque chose à proposer pour mettre d’accord avec lui ceux qui lui résistaient. Par son père et son insignifiance du coté des Armées Sombres, par un altruisme ridicule du coté de l’Ordre.
Je vous l’ai dit, nul ne souhaitait faire de mal à Théodore, protégé de par les deux camps. En voici un qui peut se vanter d’être une des rares choses en communs qu’avaient les deux politiques adverses ; la torture à des fins de renseignement ou de plaisir en étant une autre.

Personne n’avait intérêt à le faire souffrir à part moi. Depuis ce soir là, le soir du chat, il envahissait mes pensées. Hors il n’est pas bon du tout de se laisser distraire pour un fugitif. Cette… attirance, me mettait dans une sorte de rage froide, différente de celle que je ressentais vis à vis de Potter. Feu le Sauveur me faisait perdre mes moyens, alors que Nott me plongeait dans des abîmes de calculs perplexes, animés de lents courants de rage paresseuse.

Notre histoire s’est mise très vite à ressembler à une tragi-comédie, avant même d’avoir commencé. Nous nous scrutions, méfiants comme des chats sauvages, et si l’un de nous amorçait un rapprochement, l’autre fuyait aussitôt au grand soulagement du téméraire. Un jour pourtant, il m’a acculé dans un couloir de l’école déserte alors que je venais piller de quoi subsister. Il m’a demandé, lèvres blanches et serrées, ce que je lui voulais. J’aurais peut être du lui répondre sincèrement mais on n’efface pas des années de conditionnement inconscient pour les beaux yeux d’un Serpent plus malin que les autres…
J’ai donc menti, ce qui a eu l’heur de lui plaire.
A compter de ce jour, nous nous sommes installé dans une routine étrange, toute entière faite de sens, contresens, détours et retours qui tendaient tous vers le même objectif : ne jamais, jamais nous croiser plus d’un instant. Chacun de notre coté, nous craignons les complications que ne manqueraient pas d’entraîner une relation amicale ou d’un autre ordre.
Pour moi, j’avais à sacrifier rien de moins que mon existence : j’étais renégat, fuyard recherché par les deux camps à des fins d’interrogatoire ou de torture ce qui entre nous voulais dire exactement la même chose, en ces temps troublés.

Quant à lui, j’imagine que s’afficher avec un homme tel que moi aurait nui à sa confortable neutralité.
Tout adolescents que nous étions, notre propre cynisme et la conscience aiguë de notre valeur nous empêchaient de courir ce risque.

Au bout de quelques mois passés plus ou moins à ses cotés, la flamme du début s’est éteinte pour revenir sous des formes bien plus insidieuses : des braises, couvant sous la cendre. Une certaine forme d’affection durable pour Théodore avait planté ses griffes en moi et je la subissais, résigné et amer. C’est de ce bois là que sont faites les histoires d’une vie ; j’aimais donc Théodore autant que j’en étais capable à cette époque.
Nous étions jeunes tous les deux, bien trop jeunes pour ces choses là. La Seconde Guerre vivait ses derniers soubresauts, et déjà la dictature du Lord se profilait à l’horizon.
Carpe Diem avait fait son temps. Plus que du plaisir, nous recherchions tous les deux la survie si possible en étant entiers et sains d’esprit.

Je ne pouvais plus l’ignorer comme avant et la seule solution a été de le pousser à partir, ou de partir moi-même. Ce que j’ai fait avec une certaine joie malsaine qui m’a laissé un arrière goût amer dans la gorge.
Je sens aussi comme un bourdonnement dans ses oreilles, quand je me rappelle sa voix, suppliante et soulagée…
(Hey, Malfoy, tu vas vraiment partir ? Tout de suite ?)
… et la mienne, résolue et triste lui répondant « oui Théo, je pars, excuse-moi. »
C’est drôle de se dire qu’on a finalement plus de courage à dix huit ans qu’à quarante. Parce que si je l’avais devant moi, et bien…
Peut être que je n’aurais plus ce courage. Peut être que je choisirais de détruire ta vie, Théo, comme tu as gâché la mienne.

/Fin partie I

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Voilà, merci d'avoir lu, et à bientôt pour la suite !
Sachez que je serais ravie d'avoir quelques avis pour pouvoir améliorer le texte et la suite.
See you'

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